Docu Covid : succès populaire | D. Künzi, C. Frammery (35 min.)
Le réalisateur Daniel Künzi et Chloé Frammery racontent leur épopée pour permettre au public de découvrir « Totalitarisme Helvétique ». Un dialogue passionnant de deux passionnés, où l’on parle de la société, de la censure, de la redevance et aussi d’avenir.
25 avril, Vevey, Cinéma REX, en présence du réalisateur, de Chloé Frammery, Jean-Dominique Michel dédicacera son dernier ouvrage, réservations possibles, heure 20h (à confirmer)
JEUDI 14 Mars 19h – NEUCHÂTEL Avant-Première neuchâteloise en présence de Chloé Frammery et du Réalisateur Cinéma Minimum – Quai Philippe-Godet 20 – 2000 Neuchâtel Ensuite programmation régulière.
MARDI 19 Mars – OESINGEN Avant-Première en suisse alémanique en présence du Réalisateur Kino Onik – Hauptstrasse 67 – 4702 Oensingen Ensuite programmation régulière
VENDREDI 5 Avril 20h – SAINTE-CROIX En présence du Réalisateur Cinéma Royal – Avenue de la Gare 2 – 1450 Sainte-Croix Ensuite programmation régulière.
Dimanche 21 avril SOLEURE, Kino Uferbau
En présence du réalisateur
Ensuite programmation régulière
JEUDI 25 Avril 20h30 – VEVEY En présence de Chloé Frammery et du Réalisateur. Jean-Dominique Michel sera également présent pour signer son livre. Cinéma Rex I – Rue Jean-Jacques Rousseau 6 – 1800 Vevey
Date à venir – FRIBOURG Avant-Première fribourgeoise en présence de Chloé Frammery et du Réalisateur Cinéma Corso – Boulevard de Pérolles 15 – 1700 Fribourg Ensuite programmation régulière.
Les conséquences du Covid sur la mortalité sont claires quelque 8 000 morts en 2020. Les statistiques de l’OFSP sont indiscutables.
L’épidémie n’a pas eu d’incidence sur la mortalité des travailleurs, et encore moins chez les jeunes. Les personnes affectées mortellement étaient, dans leur très grande majorité, très âgées et très malades.
Les quelques mois d’espérance de vie perdus par la population en 2020 ont été récupérés en 2021, année de sous mortalité, année du pass !
Mais qu’en est-il de la répression liée au nonrespect des mesures répressives du Conseil fédéral, décrétées dans l’urgence ? Un tabou. Les historiens répondront, peut-être, à cette question avec en mémoire la condamnation du gouvernement suisse par la Cour européenne des droits de l’homme le 15 mars 2022, pour ses restrictions aux libertés politiques et syndicales.
Après avoir accompli la moitié du tour du monde des milliers de tonnes de pommes chiliennes sont mangées en Suisse. Elles sont cultivées par des temporaires qui se définissent comme les esclaves du XXIème siècle, arrosées aux pesticides produits notamment en Helvétie, mais interdits dans notre pays. Les enfants sont les principales victimes de ces toxiques.
IMAGES
DCIM\100MEDIA\DJI_0009.JPGDe la première à la dernière : Élèves du collège Bella Union au Chili, caserne de Meyrin en construction, caserne de Meyrin et surface agricole, un agriculteur bio du Val-de-Ruz, le collège du Pâquier en hiver, Ingrid Rivera – ouvrière agricole au Chili, pomme gala de Nouvelle-Zélande lors d’un 1er Août à la ferme en Suisse.
PROJECTIONS
Journées cinématographiques de Soleure | Coopérative Polygone-Esplanade des récréations – Meyrin | Acquarossa – Bellinzona | cinéma Bellevaux – Lausanne | Film für die Erde – Suisse allemande | Festival du film Vert 2021 – Charmey, Lausanne, Colombier, Rue, Plan-les-Ouates, Echallens, Genève | Zinéma – Lausanne | Scala – La Chaux-de-Fonds | Cinémont – Delémont | Oron | Saint-Imier | Breuleux | Noirmont | Porrentruy | Neuchâtel | Berne
Réalisateur-trice : Daniel Künzi | Montage : Dejan Savic | Musique : Corinne Galland | Pays : Suisse | Année : 2017 | Durée : 78 min | Langue(s) : Français | Sous-titres : Allemand
Pendant une année, j’ai suivi trois fermes jurassiennes bio dans les Franches montagnes. L’existence de ces paysans est précaire. La libéralisation des prix en Europe vient bouleverser leur existence. A cela s’ajoute la sécheresse, les maladies et les accidents. Et pourtant ils exercent leur métier de paysan avec passion.
Leurs fermes seront-elles encore occupées par des paysans dans vingt ans ?
L’agriculture suisse ne peut nourrir que la moitié de sa population, paradoxalement, plus il y a d’habitants, moins il y a de terres cultivables sacrifiées aux routes, à l’urbanisation, etc. Chaque jour deux à trois exploitations agricoles disparaissent. La diminution des terres cultivables signifie non seulement que la souveraineté alimentaire du pays diminue, mais qu’il est toujours plus difficile d nourrir les animaux d’élevage. Chaque année près de 320’000 tonnes de céréales sont importées essentiellement d’Amérique, pour nourrir des cochons, des poules, et des vaches afin notamment de produire du fromage pour l’exportation! Et ceci sur fond de surproduction périodique. Sur le plateau suisse, la production agricole est dominée par l’agriculture industrielle, les sols sont devenus moins productifs et le recours aux engrais et aux pesticides, généralement des dérivés du pétrole, est devenu la règle. Comme le dit Paul Sautebin, un paysan du Jura : « Nous n’allons pas dans le mur, nous sommes dans le mur»!
Face à cette situation, des paysans de montagne du Jura ont adopté une manière différente de produire et de consommer, nous les avons suivis une année, ils survivent aujourd’hui avec l’aide des payements directs qui représentent plus de 80% de leur revenu. Ils ont opté pour une agriculture bio: pas de pesticide, ou d’engrais chimiques. Leurs conditions de vie sont rudes : lever à 5 heures du matin pour la traite, 365 jours sur 365, nombreux accidents et autres maladies professionnelles. Et leur avenir est sombre, marqué par la concurrence internationale, la baisse constante des prix, ainsi que les votes du parlement fédéral
Ainsi donc le Tribunal fédéral a jugé mon recours contre l’Etat de Genève qui octroie quelques millions à Cinéforom, cette institution cinématographique ne garantit pas formellement un accès au juge en cas de refus d’une subvention. Nous contestions une loi datant de 2013 visant un financement triennal.
D’entrée de jeux un juge romand, observe que le TF ne doit pas entrer en matière puisque la loi a pris fin le 31 décembre à minuit en l’an 2016. Et que la longueur de notre argumentation est trop longue et responsable des trois ans écoulés entre notre recours et son jugement !? Il ajoute qu’il est par exemple illisible « écrit en petit caractère » ! On aurait pu espérer que ce juge, payé au bas mot un quart de million par année, s’achète des lunettes. Donc refus de discuter du fond de la question. Un juge suisse alémanique lui fait remarquer que le texte est peut-être difficile à lire, mais que le problème est évident. Une entité publique ne peut pas donner des millions à une fondation privée sans qu’elle ne garantisse des voies de droit en cas de refus d’une subvention.
Après 90 minutes de palabres et une interruption, l’entrée en matière est enfin acceptée.
On entendra ce curieux argument, toujours de la bouche d’une romande : où allons-nous si nous donnons des voies légales de recours à tous les bénéficiaires de subventions privées. Citant au passage les statuts de Cinéforom dont le financement est public, mais peut aussi récolter des dons. Ce juge n’a pas remarqué que Cinéforom n’avait jamais reçu de dons privés. Du reste en deux click elle aurait pu le vérifier, mais le tribunal est précisément situé à la rue Mon Repos et pas Mon Travail. On a aussi entendu : « On ne va pas changer la jurisprudence du TF pour le cinéma » !?
Je lis dans la presse du jour qu’en France les réalisatrices ne reçoivent que le 42% du salaire de leurs homologues masculins, à Cinéforom elles ne reçoivent que la moitié moins (Rapport d’activité 2016). Quel progrès. Si elles veulent contester cette discrimination auprès des tribunaux, je leur souhaite bonne chance, car la voie juridique indiquée par le président du TF pour faire valoir leurs droits est digne d’un chemin de croix, et dans un labyrinthe ! C’est par trois voix contre deux, après plus de trois heures de délibérations que le TF a rejeté notre plainte, il s’en est fallu d’un cheveu !